Ukraine: Que veut Macron?
Emmanuel Macron après être entré dans l'Histoire de France par les modalités inabituelles de son accession au pouvoir et son histoire personnelle et aussi par sa participation à la décolonisation de l'Afrique, veut désormais entrer dans toutes les Histoires de la Terre et de Mars à travers un florilège de menaces à l'endroit de la Russie première puissance nucléaire au Monde.
Après avoir affirmé de façon fracassante le 26 février, que "rien ne doit être exclu concernant l'envoi de soldats occidentaux en Ukraine", des propos qui avaient suscité de vives réactions parmi les pays membres de l'Otan, l'Allemagne et les États-Unis affirmant qu'ils n'enverraient pas leurs troupes combattre la Russie, Macron a remis une couche le 7 Mars en recevant tous les partis politiques présents au parlement avant les discussions sur le vote d'une enveloppe pour soutenir l'Ukraine.
Selon plusieurs participants, Macron a expliqué aux dirigeants des partis qu’il n’y avait « aucune limite et aucune ligne rouge » au soutien de la France à l’Ukraine dans la guerre contre la Russie. Toute chose qui a créé chez ces derniers des inquiétudes quant à l'implication de la France dans le conflit en tant que co-béligerente.
« Je suis très inquiet des positions d’Emmanuel Macron », a réagi le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, à l’issue de la réunion.
« Le président de la République ne semble pas vraiment prendre la mesure du risque que pourrait faire courir pour la France et le monde en général un entêtement dans cette voie militaire », a de son côté déploré le coordinateur national des insoumis Manuel Bompard.
« On a un président qui, malheureusement, comme toujours, joue pour instrumentaliser la guerre et aborder les élections européennes avec les habits d’un chef de guerre » regrette à son tour le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
On le voit donc, Macron qui voit comme seul horizon pour l'Europe et le monde une Guerre Nucléaire, est très isolé sur la scène politique française sur cette question. Mais qu'à cela ne tienne, il se sent comme la réincarnation de Godefroy de Bouillon prêt à prendre la tête d'une coalition ( il a appelé les alliés de l’Ukraine à « ne pas être lâches face à une Russie devenue inarrêtable ») pour conduire une croisade victorieuse contre Toutes les Saintes Russies.
Cette agitation du Président Français est suivie de très près au Kremlin.
Dans une interview à la télévision publique, le président russe a répondu à Macron en ces termes : "Quant à ces pays qui disent qu’ils n’ont pas de ligne rouge concernant la Russie, ils doivent comprendre que la Russie n’aura aucune ligne rouge les concernant".
Pour le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov : « M. Macron est convaincu de sa politique consistant à vouloir infliger une défaite stratégique à notre pays et il continue d'augmenter le niveau d'implication directe de la France dans le conflit en Ukraine»
Pour rappel la Russie détient la deuxième armée au monde avec 900.000 Soldats et 2 millions de réservistes. La France est la 11ème armée du monde avec 200.000 soldats et 35.000 réservistes.
Emmanuel Macron qui a affirmé dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique que nous n'avons pas de planète B, devrait savoir qu'il ne peut pas prendre tout seul la responsabilité de pousser cette planète à une guerre nucléaire qui pourrait être la dernière de toutes les guerres.
L'homme semble malheureusement convaincu d'être doté d'une mission presque messianique, c'est ainsi que dans un entretien publié hier samedi 16 Mars par "Le Parisien", il persiste et signe en affirmant que : " des opérations au sol en Ukraine par les Occidentaux seraient peut-être nécessaires à un moment donné."
Chez nous on dit il est possédé par l'esprit de la guerre. Nos fameux et trop nombreux " hommes de Dieu " devraient sans délai proposer leur service pour des séances de délivrance.
Car cette guerre absurde en Ukraine qui est avant tout une commande de l'Occident, ne concerne que les occidentaux et les Russes et personne d'autre ne devrait mourir pour elle.
Prof. Moritié Camara
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