People / Les 100 des leaders d’Afrique francophone les plus influents sur les réseaux

Des leaders et entrepreneurs d’Afrique francophone jouent un rôle crucial dans la transformation du paysage numérique africain. Une initiative récente menée par Favikon, une startup spécialisée dans l’analyse des réseaux sociaux, en partenariat avec l’agence 35° Nord, a permis d’établir le classement des 100 leaders et entrepreneurs les plus influents sur les réseaux sociaux dans la région.
Ce classement analyse la présence et l’influence de ces leaders sur Instagram, TikTok, YouTube, X (ex-Twitter) et LinkedIn, en excluant Facebook selon la méthodologie de Favikon. Le «score d’influence», allant jusqu’à 100, évalue la performance sur chaque réseau social en prenant en compte des indicateurs tels que la taille de l’audience, la croissance du compte et les niveaux d’engagement. Favikon propose également un «score d’autorité» global, tenant compte de critères qualitatifs tels que la présence active sur plusieurs plateformes, divisé en dix niveaux d’influence pour une évaluation complète de la notoriété de ces personnalités.

Au sommet de la liste, nous retrouvons Philippe Simo du Cameroun, Nezha Alaoui du Maroc et Edith Brou Bleu de Côte d’Ivoire, formant le trio de tête de ces leaders et entrepreneurs les plus viraux sur les réseaux sociaux. Ces personnalités se démarquent par leur capacité à allier conseils, innovation, proximité, pédagogie, plaidoyer et engagement, tout en produisant un contenu éditorialisé de grande valeur pour leurs communautés respectives.

En ce qui concerne la représentation nationale, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la République Démocratique du Congo (RDC) sont les trois pays les plus représentés dans ce classement. De plus, les femmes représentent 34% de ces leaders et entrepreneurs influents.

Ces leaders et entrepreneurs ne se contentent pas d’être populaires sur les réseaux sociaux ; ils incarnent souvent le succès professionnel, la réussite en affaires ou une forte présence dans le débat d’idées. Leur contribution à l’essor du continent et à l’adoption d’un récit « Made in Africa » est significative.