Publié dans Tribune.
S’il ya un silence qui n’apporte rien à la conversation c’est celui des intellectuels. Dans notre pays, ce silence qui s’apparente plus à un renoncement, induit l’impression d’une République sans philosophes.
Habituellement, lorsque l’on jouit du privilège d’une telle reconnaissance, on est rebelle à se laisser porter par les événements. C’est pourtant la donne qui prévaut depuis que nos intellectuels ont abdiqué dans l’animation du débat public face à d’anciens rédacteurs de tracts qui tenaient une comptabilité assidue des biens supposés mal acquis ou des frasques familiales de telle...
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